Maelström raconte l’histoire de sept personnages pris dans un tourbillon intérieur : oppression sociale, héritages encombrants, illusions, peurs, croyances… Chacun tente de se frayer un chemin vers une forme d’authenticité.

Le dispositif scénique évoque une grève après tempête : rochers, tissus, débris, objets échoués. Les figures traversent cet espace comme on traverse une fracture — hésitations, sursauts, effondrements, renaissances. Pas de récit linéaire : seulement un mouvement de déconstruction et de métamorphose.

Le public marche dans ce paysage mental, témoin d’un chaos où chaque geste devient symbole d’une possible transformation. Maelström interroge la manière dont on résiste, dont on tombe, dont on se relève.

Cette création clôt un cycle d’exploration scénique au sein d’Art-T, sans fermer la route : le chemin se poursuit, plus intime peut-être, mais toujours porté par l’humain comme cœur battant de nos projets.

Processus Performatif est un film qui plonge dans l’intérieur du travail d’Art-T : recherches, hésitations, tentatives, doutes, surgissements, fragilités.
Il ne documente pas une création finale : il montre ce qui précède, ce qui tremble, ce qui s’essaie.

Les corps répètent, se détournent, recommencent. Les voix se cherchent. Les gestes se déforment, se construisent, se brisent. Le film capture l’essence du laboratoire Art-T : risque, présence, vulnérabilité, écoute fine du sensible.

Archive fondatrice, Processus Performatif témoigne de la dimension essentielle du travail : chercher avant de montrer, sentir avant de dire, improviser pour comprendre.
Une plongée dans l’art lorsqu’il devient terrain d’enquête et espace de transformation